Actualité
L’islam se développe plus vite que le christianisme et l’athéisme
Une recherche récente du Centre pour l’étude du christianisme mondial, montre que l’islam est la religion qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde. A l’horizon 2050, une personne sur trois sera de confession musulmane. Cependant, le christianisme se répand plus vite que l’athéisme.
Selon les auteurs de l’étude, cette trente-huitième édition “comprend des détails sur la croissance des religions dans le monde, l’augmentation de la diversité religieuse et les contacts personnels entre chrétiens et personnes d’autres religions“.
Ils expliquent que les trois principales sources de démographie religieuse internationale qu’ils utilisent sont les recensements où une question sur la religion et/ou l’ethnicité est posée, enquêtes et sondages et les données des communautés religieuses.
Le christianisme se développe plus lentement que l’islam
Selon les recherches, le monde devient de plus en plus religieux, car le christianisme progresse plus vite (1,17 % par an) que l’ athéisme (0,22 %). Cependant, il croît moins vite que l’islam (1,93 %) et l’hindouisme (1,21 %).
On estime le nombre de fidèles musulmans en ce début 2022 à 1,9 milliards. Selon les projections de l’étude, la Ouma musulmane comptera près de 3 milliards de musulman en 2050.
Une évolution fulgurante en 100 ans
L’islam qui comptait 200 millions de fidèles en 1900 triple le nombre de ses fidèles en 70 ans pour atteindre près de 600 millions en 1970. Cette tendance se stabilise est l’islam dénombre au début du XXI siècle 1,3 milliards de musulmans.
Cette tendance révèle également que les musulmans dépasseront la barre des 2 milliards de personnes fin 2022.
Selon le Center of the study of Global Christianity, la proportion de musulmans dans le monde rattrapera celle des chrétiens à l’horizon 2050. Les deux plus grandes religions comptabiliseront à elles seuls 60% de la population globale.
Un athéisme en perte de souffle
L’étude met en exergue la perte de souffle de l’athéisme. Après une ascension fulgurante entre le début du XX siècle et les années 70 (19% d’athées). Les adeptes de la négation de Dieu (et d’une religion) se font de moins en moins nombreux. Les chercheurs précisent que dans cette population la majorité des sans-religions sont agnostiques (83%). Un agnostique est une personne qui croit en une force supérieur, mais pas en Dieu ni en une religion en particulier.