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Retailleau en croisade contre la Mosquée de Paris

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Le 24 janvier 2025, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur français, a déclaré que « une mosquée, ce n’est pas une ambassade », affirmant sa volonté de lutter contre l’influence étrangère dans les lieux de culte musulmans en France. Cette déclaration fait suite à un article du média Opinion sur l’activité de certification halal entamé en 2022 par la Mosquée de Paris.

La certification halal, une manne financière pour certaines mosquées

Un point central du débat concerne le rôle économique que jouent certaines mosquées dans la certification des produits halal. En France, la Grande Mosquée de Paris, ainsi que d’autres institutions comme la mosquée d’Évry et la mosquée de Lyon, sont habilitées à certifier les produits halal. Cette activité génère des revenus considérables. Selon certaines estimations, le marché du halal en France est évalué à plusieurs milliards d’euros. La certification elle-même rapporte d’après la même source plusieurs millions d’euros par an.

Dans ce cadre, la Grande Mosquée de Paris, depuis des décennies, est une institution clé. Elle perçoit depuis peu des revenus issus des partenariats avec des entreprises qui souhaitent commercialiser leurs produits comme étant conformes aux préceptes religieux. «L’ensemble des dividendes sert à financer l’exercice du culte musulman, comme les statuts de la nouvelle société commerciale le prévoient» précisait, Chems Edinne Hafiz, recteur de la mosquée en réaction aux déclarations du ministre de l’intérieur. Bruno Retailleau a affirmé que ce système pourrait être utilisé pour financer des activités relevant de l’influence étrangère, notamment en lien avec des pays comme l’Algérie.

L’influence algérienne et les controverses

Il n’est pas innocentent que le ministère de l’intérieur se focalise sur les activité de la Grande Mosquée de Paris en cette période tendu entre les deux pays. Après la dégradation des relations politiques entre les deux pays, la France utilise tous les levier pour faire pression sur l’Algérie. La Grand mosquée de Paris le marché du Hallal semble être un bon levier.

Construite en 1926 en reconnaissance des soldats musulmans ayant combattu pour la France durant la Première Guerre mondiale, La mosquée de Paris a longtemps été un symbole de la relation entre la France et ses colonies, notamment l’Algérie. Après l’indépendance algérienne en 1962, ces liens sont restés solides. Les recteurs successifs de la Grande Mosquée ont été, pour la plupart, des personnalités nées en Algérie.

Cette influence algérienne s’étend également à la certification halal, qui alimente en partie les finances de la mosquée. Les critiques de ce système, comme celles exprimées par Retailleau, visent à mettre fin à une situation où les revenus liés à l’islam de France seraient, selon certains, partiellement contrôlés par un État étranger. Thèse réfutée en bloque par les responsable de l’institution religieuse.

Une ancienne histoire

Avant Rutaillaux, Valdis Dombrovskis, commissaire européen au Commerce, avait crétiqué les activité Halal de la mosquée. Le récteu r précisait dans un communiqué disponible sur le site de GMP « La Grande Mosquée de Paris opère en parfaite conformité avec les droits français, algérien et européen, y compris en matière de droits de la concurrence. » Pour ajouté plus loin que « À ce jour, aucune entreprise européenne bénéficiant de la certification de la Grande Mosquée de Paris ne s’est plainte des prestations réalisées en temps, en heure et en qualité. »